« Mon âme, bénis l’Éternel ! Et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits. » Psaumes 103:1-2

David, l’auteur de ce psaume, est tellement imprégné de la bonté de Dieu que, sans attendre l’énumération de tous ses bienfaits, il invite son âme et tout son être à bénir l’Éternel. C’est comme s’il voulait se stimuler à la louange ! Son deuxième appel à bénir l’Éternel résonne comme un rappel : « N’oublie aucun de ses bienfaits ». Après les avoir énumérés dans les versets qui suivent, David ajoute sa propre voix au chœur universel de louanges au verset 22.

Qui est l’Éternel dans ce psaume ? Ses actes le font connaître : c’est Celui qui pardonne, guérit, rachète, couronne, rassasie, fait justice … C’est Dieu Lui-même dans tout le déploiement de sa grâce, d’abord envers l’homme pécheur, puis envers ceux qui se confient en Lui. David comprend, et sa louange le prouve, que Dieu a plusieurs raisons de manifester la puissance de sa grâce en pardon et en rédemption. Il le fait parce qu’il est infiniment bon et miséricordieux. Mais Dieu le fait aussi pour que les effets de sa grâce produisent, chez le chrétien, un bonheur qui s’exprime par une louange authentique et fervente.

Le chrétien sait que ses péchés sont pardonnés. Il sait qu’il est racheté par le sang de Christ. Il sait qu’il est un enfant de Dieu. Il sait qu’un avenir éternel de gloire est préparé. C’est ce qui remplit son cœur d’adoration !

Oui, apprenons à proclamer ce psaume qui reflète nos émotions et nos sentiments profonds ; il traduit si parfaitement les sentiments de reconnaissance que nous éprouvons et que nous avons tant de peine à exprimer ! Dans le monde qui nous entoure, nous observons le désarroi de beaucoup d’hommes sans repères, l’angoisse que provoquent certains événements politiques ou économiques, l’absence de certitude face à la mort. Nous mesurons alors les immenses bénédictions que Christ nous a acquises par son œuvre à la croix, sa résurrection et sa glorification. Ne l’oublions jamais et comptons ses bienfaits pour le louer et l’adorer