« Mon âme bénis l’Éternel ! Et que tout ce qui est au dedans de moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits. » Psaumes 103:1-2

Une poésie ancienne :

L’an révolu, Seigneur, s’il a connu des larmes,

Nous a d’autant jetés entre tes bras d’amour.

Tu as renouvelé ta bonté chaque jour

Pour consoler nos cœurs au sein de nos alarmes.

Si nous pouvions peser à ta juste balance

Tous ces jours écoulés, nous saurions à quel point

Même le moins heureux fut l’objet de tes soins

Et combien tu nous as bénis par ta présence.

Jamais nous n’avons vu s’estomper ta lumière !

Mais trop souvent, hélas, en nos cœurs tourmentés

S’insinua le doute ou l’incrédulité,

L’oubli de ton secours pour nous auprès du Père.

Une année, à nouveau, s’ouvre devant nos pas :

Pour que nous y marchions, vainqueurs, devant ta face,

Nous ne voulons compter, Seigneur, que sur ta grâce :

Puisque tu nous soutiens, nous ne broncherons pas.