« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien » Psaumes 23:1

C’est un hymne de confiance, qui présente le Seigneur tout à la fois comme l’Armée, le Roi et le Berger du disciple. Ces paroles enseignent au chrétien à exprimer sa confiance absolue et le bonheur qu’il éprouve à être un objet de tendres soins du grand Pasteur de l’univers, du Rédempteur et du Conservateur des hommes. C’est avec joie qu’il se dit qu’il a un Berger, et que ce Berger, c’est l’Éternel !

Où pourrait-on trouver autant de tendresse, de sagesse, de pouvoir et de patience ? Comment ceux qui ont un tel Ami pourraient-ils craindre encore ? Comment ceux qui ont un tel Berger pourraient-ils connaître le besoin ?

Malgré sa popularité universelle, ce Psaume ne s’applique pas à tout le monde. Seuls peuvent se l’approprier ceux qui peuvent dire : l’Éternel est mon berger. Certes, le bon Berger est mort pour tous, mais seuls ceux qui l’accueillent par un acte de foi déterminé deviennent ses brebis. Son œuvre rédemptrice est suffisante pour tous, mais elle n’est efficace que pour ceux qui croient en lui. D’où l’importance de l’adjectif possessif mon. S’il n’est pas mon berger, le reste du Psaume ne me concerne pas. En revanche, s’il est réellement à moi et moi à lui, alors j’ai tout pleinement en lui !

Seigneur Jésus ! Tu vois que de nous-mêmes nous sommes affamés et altérés ; tu nous vois faibles, malades, sans défense, perdus ! Veuille donc nous nourrir, nous guérir, nous protéger ; portes nous dans ton sein et restaures nous