Le fruit de l’Esprit : la bienveillance et la bonté

« L’Éternel est miséricordieux, et plein de grâce, lent à la colère et d’une grande bonté. » Psaumes 103:8

Ces deux caractères sont très voisins l’un de l’autre ; la bienveillance est la disposition intérieure qui nous pousse à agir avec bonté avant même que le contact avec autrui soit établi. Ce verset du Psaumes 103:8, avec des mots différents, exprime cette pensée relativement à l’attitude de Dieu envers les hommes.

De nature, nous sommes tous plus ou moins enclins à nous méfier de ceux qui nous approchent, surtout s’ils diffèrent de l’image que nous nous faisons d’une personne sympathique. Pour être capable d’être bienveillants vis-à-vis de tous, il est indispensable que nous ayons conscience de la bienveillance de Dieu à notre égard : elle L’a conduit à exercer sa bonté envers nous alors que nous n’étions pas du tout dignes d’être aimés. C’est seulement ainsi que nous pourrons suivre l’exemple du Seigneur Jésus qui accueillait avec une égale bienveillance tous ceux qui l’abordaient, même si, parfois, il mettait leur foi à l’épreuve (Matthieu 15:21-28).

La bonté est une qualité intérieure liée à la nouvelle nature reçue de Dieu car, comme le Seigneur l’a déclaré : « Nul n’est bon, sinon un seul, Dieu » Marc 10:18. Le croyant en qui cette vie nouvelle se développe par une communion soutenue avec le Seigneur, est à même de manifester la véritable bonté auprès des autres : « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor » Matthieu 12:35.

Nous sommes ainsi conduits à marcher dans les bonnes œuvres qui seront un rafraîchissement pour les frères et sœurs, premiers bénéficiaires, « pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi » Galates 6:10, et un témoignage pour les non-croyants. Quelle grande importance ont aussi ces deux caractères du fruit de l’Esprit dans notre vie de famille et dans nos relations entre croyants ! Que de malentendus fâcheux trouvent leur origine et leur persistance dans l’absence de bienveillance et de bonté ! Au contraire quelle joie et quelle paix quand nous reflétons ces traits si caractéristiques du Seigneur !