« La crainte de l’Éternel est une source de vie, Pour s’écarter des pièges de la mort. » Proverbes 14:27

Nous ne serons jamais libres d’aimer Dieu si nous sommes dominés par la crainte des hommes. Cette crainte rend servile, elle nous empêche de confesser le Seigneur Jésus devant les hommes, sous le couvert de toutes sortes de prétextes : ces derniers ne sont pas encore prêts, il ne faut pas les froisser, je n’ai pas le temps aujourd’hui, plutôt demain… En réalité, nous sommes prisonniers des autres, nous en avons peur, nous craignons qu’ils nous rejettent. Le remède, c’est craindre Dieu, le respecter ; mieux, c’est craindre de lui déplaire ; mieux encore, c’est désirer lui plaire dans nos pensées, nos paroles et notre comportement. Craindre Dieu, ce n’est pas prendre l’attitude servile d’un esclave vis-à-vis d’un maître tyrannique, mais c’est rechercher son approbation. La crainte de l’homme paralyse mais la crainte de Dieu libère.

Craindre Dieu, ce n’est pas se donner des attitudes pieuses, s’habiller d’une certaine façon, ou prier avec des expressions choisies. Avoir la crainte de Dieu, c’est aimer ce qu’il aime et avoir en horreur ce qu’il a en horreur : « La crainte de l’Éternel, c’est de haïr le mal » Proverbes 8:13. Plus l’amour pour Dieu croît, plus la peur s’affaiblit : « L’amour parfait chasse la peur » 1 Jean 4:18.

Si la crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse (Proverbes 1:7), elle en est aussi le couronnement. C’est pourquoi l’Ecclésiaste nous dit : « Écoutons la fin de tout ce qui a été dit : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme » Ecclésiaste 12:13.

C’est dans une telle attitude que le Seigneur se déploie totalement dans notre vie, et nous avons la pleine assurance que nous ne chancellerons point devant les ruses du diable. Alors, dites-moi, « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » Romains 8:31